Un match de rugby pour évoquer la "diversité"
Dimanche 31 mars 2019, comme chaque année depuis 2001, le Stade Rochelais placera le match sous le signe de la diversité en partenariat avec la LIGUE de l'enseignement.
Retrouvez ici l'article du sud-ouest
Oriflamme La diversité est une force
Après les roll up, Dylan et Louis sont heureux de vous présenter les oriflammes "La diversité est une force" !
Roll-up La diversité est une force
Signataires de la charte pour la diversité, vous pouvez désormais disposer d'un support de communication pour vos expositions, forums, assemblées générales...
Pour le commander, remplissez le bon de commande
Lecture de la charte pour la diversité
https://www.youtube.com/watch?v=LmjSdI8z4vs&feature=share&fbclid=IwAR2wyH9TujfLKcNvdJI4Vv7ta41iff66Kc_UWdjAgrorbZD2tzRMrFCiEaA
Après un magnifique concert Juliette signe la charte pour la diversité !
Une soirée et une rencontre superbes.
Merci Juliette.
C’est à Chanteix. Festival aux champs organisé par l’association Tuberculture.
Tatoo temporaire
Notre nouveau goodie est arrivé ! Le tatoo temporaire !
Pour commander, cliquez sur le bon de commande
Signature de la charte par l'association Tuberculture
L’association Tuberculture, affiliée à la LIGUE de l'enseignement -FAL Corrèze, a signé la Charte pour la Diversité lors de son Assemblée Générale en présence de la Secrétaire Générale de la LIGUE 19 !
Merci à eux !
Signature de la charte par la LIGUE de l'enseignement du Vaucluse et 22 associations
Très belle séance de signatures de la charte pour la diversité le 26 mai 2018, lors de L'Assemblée Générale de la ligue de l'enseignement du Vaucluse, qui ensuite a fait signer la charte en son nom par 22 associations locales affiliées. Un beau moment de partage.
La République et la laïcité, un lien à réaffirmer par le président de la République
En réaction au discours du président de la République prononcé devant la conférence des évêques de France le 9 avril 2018, la Ligue de l’enseignement rappelle son attachement au respect des principes de la loi de 1905.
La Ligue de l’enseignement s’attache à bien lire et faire lire cette loi républicaine fondamentale qu’est la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905. Après 1905, les cultes ne sont ni interdits, ni réduits au silence. Ils ont un statut de droit privé expressément défini par la loi de 1905. Dans ce cadre, les cultes ont une légitimité fondée sur leur représentativité. Ils se voient garantir la liberté d’expression qui est celle de toute la société civile. Et ils n’ont jamais hésité à en user. La séparation n’est pas l’ignorance, la République laïque permet le dialogue et les cultes participent au débat public. Le président de la République a ainsi répondu le 9 avril dernier aux deux questions traitées par le président de la conférence des évêques : la bioéthique et les migrants. « Le lien entre l’Église et l’État » n’est donc nullement abîmé et n’a donc pas à être « réparé ». Si on s’en tient à la lettre du discours d’Emmanuel Macron, les principes de la loi de 1905 sont respectés. La Ligue de l’enseignement a toujours résolument œuvré pour qu’ils le soient.
Ce discours reste pourtant équivoque. Moins dans sa lettre que dans son esprit. Pourquoi demander aux seuls catholiques de s’engager en politique ? Et si le président de la République s’adressait tout simplement à tous les citoyens ? Alors qu’un grand discours à la nation sur la laïcité est attendu depuis déjà quelques mois, c’est dans des espaces communautaires que le président de la République s’exprime. Sa prestation au collège des Bernardins, haut lieu de l’indéniable réaffirmation culturelle catholique, renvoie à sa présence à l’Hôtel de Ville de Paris avec la Fédération protestante de France lors des 500 ans de la Réforme, en septembre 2017 ; au dîner du Conseil français du culte musulman (CFCM) en juin 2017 ; ou à celui du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en mars 2018. Des exemples parmi d’autres. Ces expressions présidentielles visent des publics spécifiques. Faut-il voir là l’esquisse d’une gestion communautaire des défis posés par la société actuelle ? Parmi ces défis, la réduction des inégalités sociales insupportables qui sont à l’œuvre dans notre pays et qui sont contraires à nos valeurs. Pour la Ligue de l’enseignement, « ce n’est pas la diversité culturelle qui menace l’unité de la société, c’est l’inégalité persistante et croissante des conditions et des discriminations[1] ».
En conséquence, c’est bien le lien entre République et laïcité qu’il faut, non pas réparer, mais réaffirmer.
[1] Voir notre publication « La laïcité, une émancipation en actes » (avril 2017)